Une nouvelle action dédiée à l’entrepreneuriat – 2. Les grandes étapes de l’entrepreneuriat présentées par la commission
Conseils & perspectives
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Les grandes étapes de l’entrepreneuriat présentées par la commission
1. Le montage du projet
Cette étape comprend deux notions importantes. Tout d’abord, la prise de connaissance du projet qui passe par l’identification des prérequis & des contraintes du projet et l’information sur les tendances & perspectives du marché. Puis, la viabilité du projet qui implique la définition des besoins & ressources financières pour ensuite établir les prévisions financières.
La première étape est essentielle, elle permettra de valider la faisabilité d’un projet. Cela signifie préparer une bonne étude de marché : s’assurer qu’il existe des outils & supports qui permettront de faire connaître son offre, se renseigner sur ses concurrents et aussi déterminer puis maîtriser la stratégie qui boostera son chiffre d’affaires.
Marie LELIEUR
C’est donc lors de cette première étape que le prévisionnel doit être établi. Conseiller & aider par des professionnels, le porteur de projet devra être capable de le présenter parfaitement devant les financeurs lors de l’étape 2
Charlotte ROUCOU
2. La recherche de financement
Sans apports ni aides financières, il sera particulièrement difficile de se lancer. Et il est plutôt rare de pouvoir auto-financer le démarrage de son activité. Avant toute démarche, il est nécessaire de découvrir l’ensemble des financements envisageables : le financement bancaire, le prêt d’honneur, le financement participatif ou crowdfunding, le microcrédit porté par des acteurs associatifs, les business angels ou encore les incubateurs.
L’objectif de cette étape est l’identification des aides. Notre rôle ici est d’apporter une assistance dans la démarche d’obtention de financements & dépôt de demandes de dossiers d’aides.
Charlotte ROUCOU
Même avec très peu d’apports, un porteur de projet pourra créer son entreprise grâce aux aides de l’état (l’objectif est de faire garantir l’emprunt pour faciliter l’accès au crédit) ou augmenter son apport avec les prêts d’honneur. Cela implique généralement de devoir présenter son projet devant des comités mais cela est très formateur et montre la motivation du créateur ou repreneur !
Charlotte ROUCOU
3. Les aspects juridiques
C’est l’étape clé où se fait le choix des statuts juridique, fiscal & social et se finalise par l’accomplissement des formalités d’enregistrement & de publication de l’entreprise. Les témoignages apportés dans cette étape sont très importants ; les retours d’expérience optimiseront le démarrage puis la pérennisation.
Il est très fréquent de rencontrer des entrepreneurs qui optent pour le statut d’auto-entrepreneur puis de constater leur étonnement quelques années plus tard sur l’importance des charges à payer. Ce premier constat nous prouve qu’il n’existe pas de bonne ou mauvaise forme juridique mais que chaque entreprise a une forme juridique qui lui est propre et qui est adaptée à ses besoins.
Marie LELIEUR
L’erreur ici serait l’optimisation fiscale à tout prix au début de l’activité ! Il sera absolument nécessaire dans cette étape de considérer tous les aspects, à court, moyen et long terme et cela pour une optimisation durable. Le porteur de projet reste le seul décisionnaire et le retour d’expérience d’un expert-comptable entrepreneur sur le sujet pourra réellement l’aider dans sa prise de décision.
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